Une bonne piste :
D’abord la Chine, avec son unique histoire et culture, est un pays ayant son idéologie d’étiquette, c’est-à-dire un code d’intégrité, de dignité, et de fierté, centré sur l’importance de la famille.
Avec cette philosophie, la vie quotidienne est gouvernée davantage par ce code soulignant la relation familiale, au lieu d’être gouvernée par les lois tel qu’au Québec. Ça expliquerait pourquoi les Chinois accordent plus d’importance aux relations interpersonnelles (le Guanxi), qu’au contrat en tant que tel.
Dans les affaires, comme dans toutes les activités de la vie sociale, le “nous” (à l’intérieur du cercle familial) et le “vous” (à l’extérieur de ce cercle) sont bien distincts.
Avec la tradition d’étiquette, on peut comprendre que les apparences sont si importantes. Quand on reçoit une visite, on l’accueille souvent avec toute une mise en scène, peut-être un bon banquet et des gestes chaleureux. C’est une raison pour laquelle les gens peuvent trouver que les Chinois sont gentils, mais ce jeu d’apparences peut être trompeur. Alors qu’un individu pourrait être reçu chaleureusement, il est quand même loin d’être traité comme un membre de la famille.
Une personne qui fait quelques séjours en Chine, en se fiant toujours à un traducteur, sans jamais vraiment vivre parmi des familles chinoises, ne peut prétendre être un spécialiste de la Chine. Les Chinois ne font pas confiance à quelqu’un qui parle via un traducteur ! Et ce phénomène s’applique à chaque culture : les Québécois ne font pas confiance non plus aux “spécialistes du Québec” s’ils ne font que passer quelques jours au Québec, et surtout s’ils ne parlent pas le Français.
L’équipe de Chine-Québec est composé de vrais spécialistes, dont des Québécois qui ont vécu longtemps en Chine et qui parlent parfaitement le Mandarin. Ce sont des vrais spécialistes de la Chine !